Choisir le Bon Partenaire pour Recruter un Travailleur Étranger au Québec
Ce mois-ci Christian ADAM co-fondateur de PHOENIX-GMI nous explique l’importance pour un employeur de faire confiance aux méthodes offertes par son agence de recrutement internationale.
Il va vous expliquer sa méthode de travail pour Recruter un Travailleur Étranger au Québec et vous appuyer dans votre recherche de perles rares.
Bonjour, Christian et bienvenue, nous sommes ravis de pouvoir discuter avec vous des méthodes de recrutement international chez PHOENIX-GMI.
Pourriez-vous nous décrire votre rôle et comment vous abordez la communication avec les candidats et employeurs ?
Christian Adam : Bonjour, et merci de m’accueillir.
Mon rôle est essentiellement de comprendre en profondeur les besoins de l’entreprise cliente et de m’assurer que nous trouvons les candidats qui non seulement répondent à ces besoins mais s’intègrent également parfaitement à la culture de l’entreprise. Cela commence par un diagnostic approfondi pour saisir la nature de l’entreprise, son activité, ses produits, et les divers processus en place. C’est une vision globale qui est nécessaire pour établir une communication claire et efficace.
Comment cela se traduit-il concrètement dans votre travail quotidien ?
Christian Adam : Au quotidien, cela implique de créer des descriptions de postes détaillées avec toutes les responsabilités et fonctionnalités nécessaires. Je privilégie aussi l’usage de supports visuels, comme des vidéos courtes du lieu de travail, de l’utilisation des machines, pour mieux cerner le poste à pourvoir. La santé et la sécurité au travail sont des aspects que je ne manque jamais de souligner, car elles sont primordiales pour nous au Québec.
Passons à la sélection des candidats. Comment vous y prenez-vous pour cette étape cruciale ?
Christian Adam : La présélection est une étape délicate et essentielle surtout que nous ne travaillons pas avec des sous-traitants et des listes de candidats quasi anonymes. Je commence par un premier entretien, qui est déjà une forme de filtrage.
Parfois, les candidats ne mettent pas en avant toutes leurs compétences sur leur CV, surtout s’ils sont timides ou réservés. Mon rôle est de creuser plus profondément, d’identifier les compétences réelles et de comprendre leurs motivations à venir travailler au Québec. Je rencontre, sans exception, tous les candidats qui sont en présélection. Comment vous les présenter si je ne les connais pas moi-même ?
Vous avez mentionné les motivations pour venir au Québec. Comment évaluez-vous cela ?
Christian Adam : L’évaluation des motivations est cruciale. Je pose des questions sur leur projet de vie, leur sérieux dans leur démarche, et si leur objectif est de s’installer durablement. Il est important pour nous de sélectionner des candidats qui voient le Québec non pas comme une simple aventure, mais comme un lieu de vie à long terme où ils vont s’investir à part entière.
Et après avoir présélectionné ces candidats, quels sont les prochaines étapes ?
Christian Adam : Nous présentons toujours plusieurs candidats pour un poste donné. Ceux-ci sont accompagnés de tous les documents nécessaires – copies de diplômes, antécédents professionnels, vérifications judiciaires, état de santé. Cela nous permet de préparer au mieux les candidats pour les entretiens avec les employeurs, qui ont alors toute liberté pour évaluer et sélectionner les candidats.
La question des origines des candidats est souvent débattue. Comment choisissez-vous les pays sources pour le recrutement ?
Christian Adam : Notre choix de pays source est dicté par les besoins spécifiques des employeurs. Par exemple, pour des postes nécessitant des compétences particulières, nous pourrions nous tourner vers les Philippines, ou vers des pays francophones pour des profils spécifiques comme dans les TI. Dans le cas de candidats non francophones, nous intégrons des cours de francisation avant leur arrivée en sus de toute la préparation interculturelle.
Quelle influence les politiques gouvernementales au Québec ont-elles sur votre recrutement ?
Christian Adam : Les politiques gouvernementales sont un cadre de travail incontournable. Pour les candidats francophones, il y a moins de barrières, mais pour les autres, un effort d’apprentissage du français est requis. Nous les appuyons dans cet apprentissage à distance et, après obtention de leur permis de travail également. Ils peuvent suivre des cours offerts par le gouvernement du Québec qui a mis en place une vaste campagne de francisation.
Pour terminer, quel conseil précieux donneriez-vous à un employeur pour recruter un travailleur étranger au Québec et assurer le succès de son recrutement ?
Christian Adam : Le conseil le plus important que je pourrais donner est de définir précisément et en détail les besoins et l’environnement de travail pour que les candidats puissent s’intégrer facilement. Je les encourage également à oser recruter à l’étranger. Avec une économie dynamique et un nombre de naissances insuffisant localement, il est crucial de recruter des personnes qualifiées qui s’adapteront et contribueront au développement de l’entreprise et du Québec. Nous pouvons nous permettre de sélectionner nos futurs québécois et canadiens !
Merci beaucoup Christian pour ce partage d’expériences et de conseils. Votre expertise en recrutement international est indéniablement un atout pour les employeurs.
Christian Adam : C’est moi qui vous remercie, c’est toujours un plaisir de partager ma passion pour le recrutement et de contribuer à l’épanouissement professionnel des candidats ainsi qu’au succès des entreprises au Québec.