Employeurs de travailleurs étrangers temporaires
COVID par-ci, COVID par là. Comment savoir ce qui se joue autour de nous dans ce dédale d’informations ? Chacun essaie de frayer son petit chemin pour essayer de garder la tête au-dessus de ce marasme ambiant.
Suis-je négative ? Pas du tout, bien au contraire ! De nature optimiste, ma célèbre résilience me permet de rester debout sur mes deux pieds, la tête haute, et bien droite.
Ces derniers mois, nous nous sommes littéralement battus pour défendre vos dossiers, gérer les situations les plus difficiles, rassurer nos candidats, nos employeurs, nos travailleurs étrangers temporaires au Québec, et nous informer auprès des différents Ministères.
Nous avons aussi modifié nos procédures, communiqué en continu avec tous ceux qui nous entourent, et au milieu desquels nous nous mouvons.
Et finalement, qu’avons-nous constaté ? Tout simplement que nous sommes bien chanceux de travailler avec vous et de bénéficier de votre confiance, pour nous permettre de continuer à vous servir.
Avons-nous été parfaits ? Presque. Nous avons dû également gérer nos propres défis en interne et nous avons profité de cette période pour nous restructurer et renforcer notre savoir-faire. Il n’était pourtant déjà pas si mal, n’est-ce pas ?
Une masse d’informations plus ou moins fiables
Aujourd’hui, je ne vous écris pas pour vous parler des différents décrets et autres mesures d’intérêt public que les autorités canadiennes (IRCC, ASFC, Service Canada, etc.) ont émis sur le traitement des demandes d’immigration depuis le début de la pandémie.
Il suffit d’aller sur LinkedIn, puis sur Facebook, pour lire les nombreuses explications des différents professionnels de l’immigration au sujet des mesures mises en place. Et c’est pour cette raison que j’ai évité de me ruer sur les réseaux sociaux, pour vous annoncer une nouvelle déjà publiée au moins 100 fois.
Je vous épargne aussi les rumeurs et désinformations qui se sont répandues dans le milieu sur les permis des travailleurs étrangers temporaire au Québec, et nous informer auprès des différents Ministères. Mais elles déformaient parfois tellement la vérité qu’à plusieurs reprises, j’ai dû rétablir des faits erronés, réexpliquer des subtilités. Cela m’a donné un peu l’impression de faire « le ménage », mais il était nécessaire de ne pas laisser les employeurs et les candidats mal informés.
Maintenant, ma question est la suivante : avez-vous compris dans quelle mesure, les décrets et mesures d’intérêt public pourraient s’appliquer spécifiquement à votre situation ?
Qu’est-ce qui vous concerne vraiment ?
C’est là que notre intervention prend tout son sens et que notre merveilleuse équipe prend sa baguette magique pour réaliser des miracles !
Parlons donc des choses comme elles se doivent ! Dans quelle catégorie vous situez-vous ?
- Soit, vous êtes un « heureux » employeur qui n’a vécu aucun soubresaut : tous les travailleurs étrangers temporaires dans votre entreprise sont à votre service et tout continue à merveille. Croyez-moi, vous êtes nombreux dans cette catégorie, car vos dossiers étaient bien sécurisés ;
- Soit, vous êtes un « heureux » employeur qui a dû gérer des mises à pied lors du confinement obligatoire, des demandes de PCU pour ses travailleurs étrangers, et toutes les émotions qui y étaient associées : vous êtes nombreux aussi dans cette catégorie et, ensemble, nous nous en sommes bien sortis ;
- Sinon, vous êtes un « heureux » employeur qui attend impatiemment (depuis mars) l’arrivée de ses travailleurs étrangers temporaires, et que tous les visas et les vols soient débloqués (et je vous passe tous les scénarios avec lesquels vous pourriez vous reconnaître !).
Chez PHOENIX-GMI, nous sommes en plein dans cette logistique ces jours-ci, avec l’organisation de l’arrivée massive de plus de 200 travailleurs. Nous travaillons comme des abeilles pour préparer toutes les instructions, afin que les travailleurs puissent embarquer en toute sécurité et légitimité dans les vols, mais aussi débarquer et entrer sur le territoire canadien.
Comme vous pouvez l’imaginer, c’est un casse-tête extrême où tout se doit d’être fluide.
Donc, vous voyez ? Recruter, ce n’est pas simplement vous référer un candidat et remplir deux ou trois formulaires, c’est être présent, avec vous, jusqu’à la fin !
Mais quoi qu’il en soit, restez « heureux », cher employeur ! Car tant que vous le serez, vos employés resteront efficaces et prêts à travailler.
Quant à nous, l’équipe de PHOENIX-GMI, nous continuons à rester à vos côtés et continuerons à éteindre les incendies (s’il y en a) dans vos dossiers de permis de travail, de visas et d’EIMT.
Et c’est là que toutes les annonces des nouvelles mesures publiées à droite et à gauche seront utilisées. Un peu comme des ingrédients, elles relèveront le goût de vos demandes de permis de travail ou de résidence permanente. Nous vous en reparlerons pour vous informer de nos actions.
Jongler avec les nouvelles règles d’immigration
D’ailleurs, cela me fait penser à la réforme du programme de l’expérience québécoise, notre fameux PEQ. Nous avons dû aussi rajuster toutes les stratégies établies pour la transition du statut temporaire vers la résidence permanente.
Nous avons réagi au quart de tour en établissant, avec les employeurs qui recrutent et se préparent aux missions, une nouvelle planification à long terme. Elle ne prend pas seulement en compte le labyrinthe de procédures dans lequel nous devons avancer pour obtenir les permis de travail, elle nous assure aussi que ces personnes peuvent également basculer vers la résidence permanente.
Le recrutement international est devenu un vrai jeu de stratégie sur le grand échiquier des procédures !
Continuons de jouer le jeu ensemble
Vous aurez compris que je suis la « Reine » au milieu du jeu et mes deux tours sont IRCC, Immigration Canada et le MIFI, Immigration Québec !
À bon entendeur, chaque partie est unique ; ne prenez pas donc le risque de perdre.
C’est maintenant qu’on recrute si vous voulez que votre entreprise fonctionne à plein rendement au printemps prochain, qu’il y ait COVID ou pas !