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EIMT Quels sont Les Changements du 26 Septembre 2024

Fin du traitement EIMT simplifié pour les postes à bas salaire.

Par Selin Deravedisyan-Adam 

C’est officiel, le gouvernement fédéral a frappé fort. Ce 26 septembre 2024 marque un changement majeur pour les entreprises québécoises et canadiennes qui dépendent des travailleurs étrangers temporaires, en particulier ceux qui occupent des postes à bas salaire. 

Jusqu’à maintenant, le Québec bénéficiait d’un avantage considérable grâce au traitement simplifié, un mécanisme qui lui permettait de contourner certaines restrictions et de rester compétitif dans l’attraction de cette main-d’œuvre. Mais ce privilège vient de s’effondrer également.

Le gouvernement a finalement décidé que même les postes à bas salaire, qui faisaient jusqu’à présent partie du traitement simplifié, seront désormais soumis aux nouvelles règles restrictives. Cela signifie, par exemple, qu’il ne sera plus possible pour les entreprises québécoises de profiter de ce régime «allégé» qui permettait, entre autres, de ne pas être limité par lieu de travail de 10 % des travailleurs étrangers dans une entreprise et d’obtenir des permis de travail valables pour trois ans. 

La réaction ne s’est pas fait attendre. Dès l’annonce, un véritable branle-bas de combat s’est déclenché dans les entreprises, avec à peine une semaine de préavis. Les employeurs se sont précipitées pour soumettre leurs demandes d’Études d’Impact sur le Marché du Travail (EIMT) avant la date butoir du 25 septembre, à minuit. 

Notre équipe aux opérations, chez PHOENIX-GMI, a travaillé d’arrache-pied pour déposer tous les dossiers dans les délais, travaillant jour et nuit, y compris durant la fin de semaine ! Pourquoi cette course contre la montre ? Parce qu’après cette date, ces demandes ne bénéficieront plus des avantages du traitement simplifié. C’était la toute dernière occasion de soumettre des dossiers sous l’ancien régime, sans être entravé par les nouvelles restrictions. 

À cela s’ajoute l’impact pour certaines régions, où le taux de chômage élevé rendra tout simplement impossible le dépôt de dossiers dans le volet des bas salaires !

Pour les employeurs québécois, cette décision est définitivement un coup dur. Le traitement simplifié représentait un atout précieux pour recruter des travailleurs étrangers sans subir les mêmes contraintes que les autres provinces. 

Bien que pour le moment, cette liste de profession est encore «épargnée» pour les emplois dans le volet haut-salaire, la situation reste quand même très sensible. Quoiqu’il en soit, avec cette perte des avantages pour les postes à bas-salaire, c’est un outil essentiel qui disparaît, laissant les entreprises face à des seuils de recrutement, des durées de 12 mois, et une complexité accrue dans leurs démarches avec les affichages et tout ce qui s’en suit.

Aujourd’hui, plus que jamais, les entreprises doivent être stratégiques. Finies les solutions à court terme. Il est désormais crucial de réfléchir aux prochaines étapes, notamment en envisageant la résidence permanente pour les travailleurs étrangers et dès le moment où vous recrutez à l’international vos employés. 

Ce passage à la résidence permanente permettrait à ces précieux travailleurs de sortir du cadre restrictif du Programme des Travailleurs Étrangers Temporaires, offrant ainsi une stabilité tant pour eux que pour les employeurs. Nous parlons de fidélisation et non plus de rétention… La part de l’employeur sera cruciale.

Tout n’est pas encore clair. De nombreuses questions restent en suspens, notamment sur l’avenir des postes à haut salaire et des permis de travail pour les conjoints des travailleurs étrangers. Les rumeurs circulent à grande vitesse, et la confusion règne. 

Les changements pour le volet des hauts salaires devraient être annoncés dans les prochaines semaines, et notre meilleur conseil est de prendre des dispositions dès maintenant pour proroger les permis de travail en cours. 

Actuellement, les avantages liés au volet des hauts salaires sont au plus haut, mais tout ce qui sera annoncé risque de réduire ces bénéfices. Mieux vaut donc prévenir que guérir !

En attendant, les entreprises doivent garder leur calme et planifier soigneusement leurs prochaines actions. La stratégie à adopter doit être pensée à long terme pour s’ajuster à ces nouvelles règles qui pourraient bouleverser le recrutement de la main-d’œuvre étrangère. Il s’agit maintenant de « sauver les meubles » et, grâce à une stratégie bien rodée, les entreprises qui nous ont fait confiance en sortent aujourd’hui gagnantes.

Cette décision de toucher aux privilèges du traitement simplifié pour les bas-salaires change la donne. Le Québec, qui pouvait compter sur un avantage pour se démarquer dans la course aux travailleurs étrangers, se retrouve aujourd’hui sur un pied d’égalité avec les autres provinces. Les employeurs vont devoir faire preuve d’ingéniosité et de prévoyance pour continuer à attirer et retenir les talents étrangers dans un environnement de plus en plus réglementé.

En conclusion

Ces changements marquent une nouvelle étape dans la gestion des travailleurs étrangers temporaires, et il est crucial d’anticiper dès maintenant pour éviter les obstacles à venir. Nous vous conseillons vivement de réagir rapidement et de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser tous les permis de travail, notamment en prorogeant ceux des travailleurs à haut salaire, même si leur permis n’expire qu’en 2025 ou début 2026. 

Beaucoup pensent, à tort, qu’il est impossible de le faire si le permis n’expire pas dans les six prochains mois. C’est une erreur courante, souvent mal interprétée, et totalement inappropriée dans le contexte actuel. C’est le moment de renforcer vos stratégies d’immigration pour protéger vos équipes et garantir la continuité de vos activités. Il en est de même pour vos recrutements à venir… Sécurisez et encore sécurisez… 

Chez PHOENIX-GMI, nous sommes à vos côtés pour traverser cette période de bouleversement alors que la pénurie de main-d’œuvre est plus forte que jamais ! Notre équipe est là pour vous guider, vous conseiller sur les techniques pour demander les EIMT, prise en charge de vos procédures et adapter avec vous les meilleures stratégies afin que vous puissiez faire face à ces nouvelles réalités en toute sérénité. N’hésitez pas à nous contacter pour discuter de vos besoins spécifiques. Ensemble, nous trouverons les solutions qui vous permettront de sortir gagnants de ces changements.

Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.