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Pénurie de main d’œuvre au Québec le gouvernement du Québec propose des solutions pour les travailleurs étrangers temporaires.

Récemment, le gouvernement du Québec et celui du Canada a annoncé des changements sur les politiques des permis de travail pour faire face à la pénurie de main d’œuvre au Québec, plus exactement le programme des travailleurs étrangers temporaires. C’est tout un processus qui se met en place pour réaliser ses modifications. Selin Deravedishyan Adam, co-fondatrice de PHOENIX-GMI, vous explique tout dans la vidéo ci-dessous. Prenez ces quelques minutes pour tout comprendre !

Transcription du contenu de la vidéo : La réponse du gouvernement du Québec à la pénurie de main d’œuvre : 

Bonjour,

Je suis Selin Deravedisyan-Adam et je suis la responsable du volet immigration chez PHOENIX Gestion Mobilité Internationale, PHOENIX-GMI.
Je vous souhaite la bienvenue à notre bulletin d’informations concernant des récents changements qu’il y a eu sur les politiques des permis de travail, plus exactement sur le programme des travailleurs étrangers temporaires.

Lorsque je parle des changements récents, nous sommes en fait encore dans le processus des modifications qui vont arriver dans les prochaines semaines. Espérons même que ce soit plus court dans les jours à venir !

Pour résumer un petit peu la situation, voilà ce qui se passe : au mois d’août 2021, nous avons reçu une information du ministère de l’Immigration de la Francisation et de l’Intégration et le Ministère du Travail, annoncé spécifiquement par Monsieur Boulet, que le programme des travailleurs étrangers temporaires allait pouvoir intégrer des postes non spécialisés ou peu spécialisés dans le cadre du traitement simplifié.

  • Il y avait des questions concernant l’augmentation du fameux quota, donc de la limitation des 10% du personnel qu’on pouvait affecter dans la catégorie des travailleurs peu spécialisés et augmenter ce chiffre-là à 20 % ainsi que des questions concernant l’affichage.
  • Il y avait également des questions concernant l’émission de permis de travail sur dispense d’EIMT pour les personnes qui étaient détenteurs de CSQ mais également qui rentraient dans la sélection de programmes bien spécifiques.

Pour faire une histoire courte; aujourd’hui, nous allons parler de la toute dernière annonce qui a eu lieu concernant la fameuse liste des professions qui entrent dans la liste du traitement simplifié.

Nous avons eu des bonnes nouvelles mais aussi des nouvelles qui auraient pu être meilleures, disons-le !

Nous allons voir effectivement que les listes qui ont été émises par le Ministère ont un certain intérêt.

Si je prends la fameuse “annexe 1”, c’est la liste des professions de niveau C ajoutée à la liste des professions admissibles au traitement simplifié. Nous voyons dedans qu’il y a vraiment de très bonnes catégories d’emploi, comme des CNP d’emplois intégrées qui vont pouvoir permettre aux employeurs de recruter par exemple des conducteurs de camions, d’autobus.

Cela concerne également tous les postes au niveau des commis, des entrepôts. On voit également beaucoup de postes d’opérateurs, des postes d’ouvriers en sylviculture par exemple. Je vous passe la liste et je vous invite vraiment à la consulter !

Pourquoi je vous parle de cette liste là et quel en sera l’impact sur vos offres d’emploi ?

Comme vous le savez, nous vivons une pénurie de main d’œuvre au Québec, qui est une vraie crise. Ce n’est même plus une pénurie, c’est vraiment une crise. Nous sommes en mode solution et Emploi Québec a été, plus que nécessaire, sensible à la question en plus des régions ont un énorme rôle à jouer sur ce qui se passe actuellement.

On parle du Québec, on parle de pénuries de main d’œuvre et cette liste là avec ces professions qui ont été intégré dans la liste du traitement simplifié vont pouvoir servir et faciliter le processus d’immigration des travailleurs étrangers temporaires qui vont pouvoir intégrer ces fameux postes.

Alors, quel est l’avantage du traitement simplifié ?

Si je me base sur les fonctionnalités du traitement simplifié qui est utilisé pour des professions en pénurie dans des catégories spécialisées donc O, A et B, nous pouvons identifier que la première chose est que nous n’avons pas besoin de démontrer les efforts d’affichage.

Donc, certaines personnes parlent de dispense d’affichage mais moi je ne dirais pas dispense parce que les efforts de recrutement doivent toujours exister sauf que nous n’avons pas besoin de les démontrer. C’est ce qui fait gagner un temps incroyable par rapport aux dépôts de dossiers. D’autre part, la question du salaire : si la rémunération est en dessous du 23,08$ qui est, à la date d’aujourd’hui le salaire médian au Québec, ces postes-là vous pouvoir être traités dans le volet du haut salaire.

Un autre élément aussi qui est très important, c’est que normalement on peut obtenir des permis de travail pour deux ans donc des EIMT qui vont être validés pour deux ans et ici, on peut aller demander jusqu’à trois ans partir du moment où l’employeur est en mesure de pouvoir justifier la raison pour laquelle il a besoin du travailleur trois ans.

On le sait fort bien, la pénurie est la et elle touche tous les secteurs pour les 10 ou 15 prochaines années, mais il faut respecter quand même les règles par rapport à la fonctionnalité du programme.

Alors des emplois en pénurie de main d’œuvre, oui, nous en avons en voici en voilà et voici une première solution qui va vous faciliter les choses !

Je rappelle toutefois que pour les professions en catégorie C, qui font partie de la liste du traitement simplifié, le Ministère a bien précisé que les obligations de l’employeur concernant le voyage et concernant les questions relatives à l’assurance doivent toujours être prises en charge et couvert par l’employeur. Vos responsabilités restent les mêmes !

Ensuite, j’aimerais vous parler également du fameux volet des 10% à 20%

Comme vous, je m’attendais, en me frottant les mains, c’est extraordinaire, nous allons avoir un rehaussement de 10% à 20% du fameux quotas par rapport au nombre de personnes qu’on peut recruter à l’étranger dans le volet bas salaires. Je rappelle qu’il y avait un quota qui était de 10% de l’effectif par lieu de travail de personnes que l’on pouvait recruter dans le volet bas salaires, à travers tout le Canada. Ce qui se passe au Québec, c’est que nous avons un comité qui s’est réuni, qui a travaillé et qui ont établi des secteurs d’activité où ce quota pouvait être augmentée de 10 à 20%. Comment cela fonctionne ?

Personnellement, je peux me permettre de vous dire que je suis un petit peu déçu parce que je m’attendais à ce que ce quota-là puissent servir vraiment à la grandeur de toutes les professions et de tous les secteurs d’activité pour aider à remédier à la pénurie de main d’œuvre au Québec. Mais les secteurs qui ont été touchés, il y en a 9 et ne sont pas des moindres, car ce sont des secteurs autant du commerce de détail, de l’hébergement-restauration, la fabrication d’aliments, la gestion de société, d’entreprise, les soins de santé, la foresterie, les produits métalliques mais aussi la fabrication ainsi que la les produits plastiques et caoutchouc et enfin, tout ce qui est produits du bois.

Le seul hic que j’ai là-dedans, c’est que malheureusement le quota n’a été appliqué que pour certaines CNP bien spécifiques qui sont des postes de surcroît en catégorie D.

Pour résumer, lorsque vous avez un poste à bas salaires, ça peut être quelle que soit la CNP donc ça peut être un poste autant spécialisé que peu spécialisé. Si par exemple, vous avez besoin d’un nombre X d’opérateurs et que ces opérateurs ne rentrent pas dans la première liste du traitement simplifié et que les salaires sont en dessous du 23,08$, vous resterez toujours à votre quota de 10 % si la CNP ne figure pas dans la fameuse liste. Et il y en a vraiment très peu, il y en a à peu près une dizaine puisque souvent les secteurs d’activité reprennent la même CNP.

Ensuite, nous avons également une liste qui a été dressé par rapport à ces mêmes CNP où on n’a pas besoin d’établir de l’affichage. Vous devez toujours faire vos efforts de recrutement mais vous n’avez pas besoin de déposer en même temps la preuve d’affichage conformément aux exigences de Service Canada.

Pour terminer dans cette action de bonnes nouvelles, sachez qu’on va faire d’une pierre deux coups, le gouvernement du Québec, vous et nous également qui travaillons comme intermédiaire pour vous préparer des dossiers de demande de permis de travail qui soient les plus conformes possible par rapport aux exigences des différents ministères. La bonne nouvelle est que dans le traitement simplifié, vous vous rappelez, dans la première liste, chaque 24 février, cette liste-là est revue.

Malheureusement, le 24 février dernier donc 2021, la liste a été revue et ils ont supprimé toutes les professions qui touchaient les métiers d’hôtellerie par exemple, les métiers dans le secteur de la restauration, dans les secteurs miniers entre autres.

Chose réparée : ils ont réintroduit les professions qui avaient été supprimées donc si vous êtes actuellement en train de faire des demandes d’EIMT pour des postes de cuisiniers, de boulangers, ou d’adjoints administratifs et autres; et bien fort probablement, très rapidement, d’ici quelques jours ou voir une à deux semaines j’espère, l’autorisation va être donnée pour qu’on puisse déposer les dossiers. Vous saurez quoi faire par rapport à ça et si vous ne savez pas quoi faire, contactez-nous !

N’oubliez pas que nous sommes spécialisés dans les services d’immigration au Québec et spécifiquement pour les permis de travail.

Merci à vous pour votre présence, pour votre écoute et je vous souhaite les plus beaux et les meilleurs emplois que vous puissiez avoir au Québec : les emplois permanents avec de la patience; des choses viennent tout doucement.

Toute l’équipe de PHOENIX-GMI est à vos côtés.

Au plaisir, Au revoir !

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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.