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entrée express au Québec

L‘entrée express au Québec

Ce 6 juin, ce n’est, non pas le Général de Gaulle, de Londres qui a adressé un discours à la France et aux alliés pour se rallier à lui mais l’Ambassade du Canada à Paris qui a organisé une webconférence pour comprendre les programmes canadiens en matière d’immigration.

Excellente présentation que je souligne, très claire, donnant des informations générales mais précises ; et surtout nous annonçait que le tapis rouge était officiellement mis pour les francophones.

Ce désir de développer l’immigration francophone n’est pas un projet aussi récent pour le gouvernement canadien qui est, rappelons-le, un État bilingue mais où l’anglais est et restera prédominant. D’autre part, cette volonté de jouer la carte de la francophonie ne concerne ni de près, ni de loin la province du Québec qui a ses propres programmes d’immigration permanente. Toutefois, vu que le Québec, depuis quelques temps, présente des ralentissements importants dans la sélection de ses futurs résidents, le reste du Canada devient un terreau fertile qui devient plus qu’intéressant si on parle français ! À partir du moment où vous avez décidé de partir au Canada, et que votre francophonie est un plus, autant en profiter, surtout si le Québec reste hermétique aux candidats jusqu’à nouvel ordre, même si sa volonté est de «collecter» tous les candidats «profondément» francophones ! Mais, ce n’est pas notre sujet du jour et attendons simplement que le Québec réactive sa stratégie par rapport à ses objectifs en matière d’immigration.

Entrée express au québec

L’accent francophone s’est développé lorsque le gouvernement a invité les communautés locales à grandeur du Canada (hors Québec) à mettre en évidence les points sensibles qui les préoccupaient. Les communautés francophones éparpillées à travers le pays se sont manifestées et ont été entendues.

Peut être y-avait-il un désir de diversifier les provenances géographiques des candidats ? Toujours est-il que cette politique permettra à des communautés de pouvoir se ressourcer de nouvelles familles et parfois même de survivre en restant francophone !

Ces communautés, appuyées par le gouvernement, assure que tous les services publics peuvent être offerts en français, les soins de santé, l’école et même travailler en français avec des entreprises locales, d’un océan à l’autre !

Certaines provinces, comme celles de l’Atlantique, ont des communautés très francophones mais dans d’autres, comme en Colombie-Britannique, c’est très intéressant de découvrir qu’à un endroit que nous pourrions dire perdu, une communauté francophone est établie et vous accueille à bras ouvert !

N’oublions pas que le Canada est très grand et que la place ne manque pas. Alors si vous êtes prêt à mettre du sirop d’érable sur votre baguette, c’est peut être le moment à songer de faire votre «Entrée Express» au Canada. Ne vous inquiétez pas, la baguette se trouve partout maintenant au Canada.

Je parle français, je suis admissible ! Quelle belle déclaration ! Tout serait si facile si nous n’avions que cette exigence pour devenir résident permanent au Canada. Même au Québec, ça ne marche pas comme ça.

Voyons ensemble ces critères et déterminons votre admissibilité dans son ensemble. Bien entendu, notre travail chez Phoenix GMI est de nous assurer de vous apporter les éléments et support nécessaire pour parfaire votre profil en temps et en lieu et ne rien manquer dans le traitement de votre dossier.

L’Entrée Express, mouture juin 2017

C’est avant tout un système qui permet d’identifier les candidats qui désirent devenir résident permanent au Canada (hors Québec mais c’est une autre histoire si on regarde la Charte des Droits et Libertés, Art. 6 sur la liberté de circulation !)

Ensuite, nous ne parlons que de la catégorie économique qui se décline en 4 programmes fédéraux (hors Québec) :

  • Travailleurs qualifiés où il faut obtenir un minimum de 67 points sur 100;

  • Métiers spécialisés qui nécessite une reconnaissance professionnelle spécifique;

  • Catégorie de l’expérience canadienne pour toute personne, sur certains critères et qui a travaillé au moins 12 mois au Canada dans un poste qualifié (Québec inclus !);

  • Candidat des provinces (gamme de programmes variés qui pourraient alimenter un blog complet !)

Maintenant l’Entrée Express, s’articule sur des critères qui sont similaires pour tous les programmes, à quelques détails près.

Tout d’abord, l’aspect linguistique car plus vous maitrisez une des deux langues officielles du Canada (Français ou Anglais) et meilleure sera votre profilage dans le système de classification. Vous ne comprenez rien à ce jargon ?

Ce n’est pas grave, simplement, passez vos tests selon les organismes désignés et faites le «mieux de votre mieux» ! Le résultat obtenu vous permettra, pour le volet Travailleurs Qualifiés, par exemple, de doper votre classification avec un effet multiplicateur sur les autres critères analysés.

Un autre élément majeur est votre niveau d’étude. Plus vous avez de diplômes et plus votre profil sera élevé, «Élémentaire, mon cher Watson !». Il faudra procéder à une évaluation de vos diplômes d’études, toujours auprès d’un organisme désigné par le Ministère pour les valider dans le processus de la demande.

Il faut également avoir des fonds, principalement exigé lorsque la demande se fait via le programme Travailleurs qualifiés, par exemple. Pour une personne, il vous faut démontrer posséder environ 12 300 CAD$. Si vous êtes une famille de 5, le montant passe à presque 26 000 CAD$.

Ce montant à posséder n’est pas conservé par le gouvernement à votre arrivée mais lui permettra de se rassurer que vous êtes en mesure de pouvoir vous installer et vivre les premiers mois à même vos économies, sans allocations de l’État, même si celui-ci vous apportera toutes les ressources nécessaires pour vous aider dans votre intégration dans la communauté locale.

Ensuite, le système de classement global (SCG) va établir votre profil selon des facteurs, tels que votre âge, votre niveau de scolarité, vos compétences linguistiques et votre expérience de travail au Canada. Les facteurs liés à votre conjoint (marié ou pas !) se rajouteront.

Puis, l’effet multiplicateur se met en marche avec l’évaluation des facteurs de transfert de compétences (du style qu’apportez-vous à la société canadienne ?) avec une évaluation plus approfondie sur vos solides compétences autant au niveau linguistique qu’au niveau professionnel, etc.

Certains points additionnels pourront également être donnés si vous avez une désignation par une Province (hors Québec) ou une offre d’emploi valide ou encore des études post-secondaires au Canada, voir un frère ou une soeur déjà résident permanent !

Maintenant, pourquoi depuis le début, je vous parle de baguette et de sirop d’érable ? Tout simplement parce que, depuis le 6 juin 2017, 15 à 30 points supplémentaires seront ajoutés selon le niveau de compétences en français mais aussi, en ayant également une connaissance correcte en anglais ! Donc, même si votre accent est «frenchy» mais que vous vous exprimez correctement dans la langue de Shakespeare, le poids de Voltaire fera pencher la balance en votre faveur !

Pour conclure, je résumerai à un profil cible qui se dessine avec la grille d’analyse. Si vous êtes francophone (préférablement de naissance), vous vous débrouillez très bien en anglais, vous avez la trentaine, vous avez étudié quelque soit le domaine et accumulé 2 diplômes dont un programme de 3 ans, vous avez également quelques années d’expérience de travail, vous voilà pas mal prêt à déguster le sirop d’érable ! Vous pouvez consulter ce petit guide pour expliquant les paramètres pris en considération pour l’analyse du profil.

Et si votre profil est invité à présenter la demande officielle de résidence permanente, le dossier doit être complété dans un délai de 90 jours et ensuite un processus d’analyse par les autorités d’immigration (IRCC) qui mettra 6 mois, dans la majorité des cas, pour traiter la demande.

Bien entendu, c’est une présentation sommaire que je partage avec vous à travers ce texte. Nous avons, en interne, chez Phoenix Gestion en Mobilité Internationale, une cellule spécifique qui ne s’occupe que du profilage des candidats pour l’entrée express. Nous établissons des stratégies et recommandations pour optimiser la classification des candidats et vous accompagner pendant tout le processus de la demande par la suite.

Au plaisir de partager avec vous notre qualité de vie canadienne arrosée de sirop d’érable de 1ère classe!

Selin Deravedisyan-Adam, CRIC

Spécialiste en mobilité internationale

Consultante réglementée en immigration canadienne

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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.