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Noël au Québec pour les travailleurs étrangers au Québec

Comme nous le savons tous, Noël est un moment où l’on partage des valeurs communes très fortes !

Évidemment, cette année 2020 nous demande de nous réinventer pour s’adapter aux mesures sanitaires, mais il n’en reste pas moins que la manière dont nous choisissons de nous souligner cet événement en entreprise dépend beaucoup de la culture d’entreprise, mais aussi de la culture québécoise de laquelle nous sommes imprégnés.

Pour certaines entreprises, la question se pose cette année de savoir si Noël en entreprise ne doit tout simplement pas être annulé.

Mais quel en serait l’impact sur les travailleurs étrangers du Québec ? Et quelles seraient les meilleures solutions ?

Les travailleurs étrangers temporaires au Québec et Noël

Pour un travailleur étranger au Québec, très souvent coupé de sa famille élargie, même de sa famille proche, Noël en entreprise est un moment d’échange qui lui permet de sentir son affiliation avec un des groupes sociaux avec lequel il passe une grande partie de son temps : son entreprise.

Et c’est grâce à son employeur que le travailleur étranger va percevoir les valeurs de son pays d’accueil et qu’il va améliorer, d’une certaine manière, son acculturation.

En effet, toutes les personnes immigrantes ne fêtaient pas Noël dans leur pays d’origine. Et si elles le célébraient, c’était surement différemment.

Par exemple, si l’on prend le Mexique, la célébration de Noël s’étale du 12 décembre au 6 janvier. Les valeurs fortes d’union se retrouvent autant en famille qu’au travail et la symbolique religieuse est très prégnante.

Par conséquent, on la retrouve aussi dans les parties de bureau. Il n’est pas rare d’y vivre des Posadas, où les employés, en chantant, font allusion au parcours de Marie et Joseph cherchant un hébergement pour la naissance de Jésus. Ces fêtes aux couleurs vives et variées sont très éloignées des nôtres. Le contexte légal oblige aussi les employeurs québécois à offrir deux semaines de paye en extra à leurs employés sur cette période et les échanges de cadeaux entre collègues, ou les cadeaux offerts par l’entreprise, ne sont pas rares.

Les travailleurs étrangers qui ne fêtent pas Noël

Et qu’en est-il quand le pays d’origine de l’employé ne célèbre pas Noël ?

Si l’on prend l’exemple des pays du Maghreb, ou de l’Asie, de nombreuses familles ne l’y célèbrent pas. Par contre, pour les premiers, on retrouve les mêmes valeurs de paix, de pardon et de célébration, que l’on trouve dans la culture québécoise dans d’autres fêtes, comme celle de l’Aïd qui compte beaucoup pour les musulmans. Cette fête est célébrée après le ramadan, on y rassemble la famille élargie et les amis proches, on partage des denrées, il y a des cadeaux et c’est une période pacifique.

Pour les travailleurs d’origine asiatique, ce sont d’autres fêtes qui permettent de réunir la famille, de dire à nos proches combien ils comptent pour nous et de célébrer.

Pourquoi souligner Noël en entreprise multiculturelle

Si célébrer Noël est important dans toutes les entreprises pour remercier ses employés, se réjouir des bons coups de l’année, célébrer les engagements de l’année à venir et festoyer ensemble, cela l’est d’autant plus dans une entreprise avec des employés issus de différents horizons.

En plus de transmettre les valeurs québécoises à leurs employés et particulièrement à leurs travailleurs étrangers, et créer ainsi de la cohésion, de l’harmonie et de l’engagement, elles offrent aussi la possibilité de partager les valeurs de l’entreprise.

Avec la tendance de plus en plus importante, dans les entreprises, de répondre à cette quête de sens qu’ont les employés, vous conviendrez certainement que dans une entreprise où les différences culturelles sont plus grandes, c’est encore plus nécessaire. Si vos travailleurs étrangers y gagnent l’avantage de mieux comprendre et s’approprier la culture de leur terre d’accueil, cela démontre aussi, à tous, l’importance de l’inclusion dans votre entreprise, et ce, à tous les niveaux.

Comment célébrer Noël en 2020

Alors, comment souligner cet événement festif ?

Plusieurs articles ont été publiés sur la question, dont notamment Radio-Canada qui propose cinq idées de célébration en ligne.

Beaucoup de propositions tournent autour de jeux sous différentes formes, mais ce n’est peut-être pas la meilleure manière de donner du sens. Par contre, créer des ateliers ou des jeux à thème, ou bien des concours sur un ou plusieurs aspects de Noël présente quelques intérêts.

Tout d’abord, vous pouvez reprendre des symboles de Noël comme les couronnes, les biscuits, les repas de fête, les bas de laine ou les ornements.

Prenons l’exemple de la couronne de Noël, vous pourriez proposer un concours de couronnes de Noël. Vous pourriez alors expliquer quelle en est la symbolique dans la culture québécoise, ce qui ne manquera pas d’intéresser vos travailleurs étrangers, car les rituels sont différents, rappelons-le, d’un pays à l’autre.

Ensuite, vous pourriez décrire ce qui vous touche, en tant qu’entreprise, dans cet aspect de la culture, pour faire le lien avec votre culture d’entreprise.

Les choix que vous ferez pour mettre de l’avant l’identité de votre entreprise avec différents traits comme l’innovation, l’humour, la stabilité, la douceur…

Cela transparaitra dans le choix du format, mais aussi du ton de la communication, et des couleurs de vos supports, qui traduisent votre marque employeur !

Êtes-vous prêt à marquer le coup avec les fêtes de Noël 2020 ?

Quelles que soient les idées qui vous auront inspirées pour souligner Noël cette année, nous vous souhaitons donc beaucoup de sens, beaucoup de joie, et de partage !

En virtuel, en différé ou par message, nous vous souhaitons de laisser place à votre imagination pour célébrer vos employés et la diversité que vous avez choisie de porter !

Nous espérons que vous nous partagerez vos idées en commentaires pour savoir comment vous vous êtes adaptés !

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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.