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Pourquoi prouver son statut de conjoints de fait pour immigrer au Canada

Selin Deravedisyan, CRIC experte en droit de l’immigration chez PHOENIX-GMI vous explique les démarches et les preuves à apporter au gouvernement du Québec et du Canada pour faire reconnaître son statut de conjoints de fait. Découvrez les différents points à connaître et à faire valoir si vous voulez immigrer en couple dans le cadre d’un permis de travail temporaire ou d’une résidence permanente.

Vous pouvez également vous référer à notre article sur la reconnaissance du statut de conjoint de fait au Québec pour en savoir plus.

Transcription du contenu de la vidéo “Prouver son statut de conjoints de fait pour immigrer au Canada”

“La question du jour aujourd’hui, c’est d’élucider ce qu’un conjoint de fait.

Lorsqu’on parle d’immigration, lorsque le couple est marié, la question ne se pose pas, puisque vous avez le document légal qui légalise ce mariage-là. Et en parlant de mariage, on s’entend, c’est votre relation de couple.

Par contre, ceux qui viennent et qui arrivent ici sur un statut de travailleur, étudiant, ou de résident permanent, lorsqu’on parle de fait, il faut savoir de quoi on parle.

Parce qu’on parle de votre copain-copine ? Où est-ce qu’on parle véritablement d’une relation de conjoints alors, entre guillemets ?

Et comment prouver que le statut de conjoints de fait ? Eh bien par des papiers, comme d’habitude. Il faut tout simplement avoir des documents assez suffisants qui puissent démontrer votre statut de conjoints de fait.

Et qu’est-ce qu’on doit démontrer, en fait, quand on est conjoints de fait ? Et, bien, il faut prouver, selon les règlements au niveau de l’immigration, que vous aviez une vie de couple pendant 12 mois avant votre arrivée au Canada, minimalement.

Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que vous avez vécu ensemble sous le même toit, et bien entendu dans la même chambre. Donc si vous étiez colocataires, ça ne marche pas, mais si vous avez vécu conjointement à la même adresse, eh bien, vous êtes théoriquement un conjoint de fait.

Mais je parle de théorie, je ne parle pas de réalité. Donc pour la réalité, des documents qui vont en plus apporter, justement, du support à votre dossier : vous aurez, par rapport à la loi fédérale, un certificat à faire compléter, à faire assermenter par un avocat, un notaire, enfin une personne qui est dûment autorisée, et également démontrer des pièces complémentaires.

Donc ça peut être des factures, ça peut être des assurances-vie.

Attention pour les Français, le PACS ne fonctionne pas. Si vous êtes pacsé, ça n’a aucune valeur juridique ici pour démontrer votre statut de conjoints de fait.

Un autre élément important, aussi, pour ceux qui se destinent à venir au Québec et devenir résident permanent au Québec. Il ne faut pas oublier que lorsque vous allez faire votre demande de Certificat de Sélection du Québec et que vous êtes en statut de conjoints de fait, il va falloir par ailleurs démontrer des documents.

Donc la première chose, c’est que la personne qui vous accompagne, qui est votre conjointe ou conjoint, devra obligatoirement être au Québec au moment où vous allez faire la demande de Certificat de Sélection du Québec.

Ça sous-entend quoi ? Ça sous-entend également que la personne devrait être pour un minimum de 12 mois avec vous au Québec avant la date de dépôt de la demande. Et là où ça se corse un petit peu plus par rapport au côté fédéral, comme on a vu tout à l’heure pour les statuts temporaires, eh bien ça va l’être par rapport aux types de preuves que vous allez pouvoir mettre.

Donc le fameux certificat que vous avez fait pour le fédéral, les factures et autres que vous avez présentés pour obtenir les permis de travail ou les permis d’études, ça ne fonctionnera pas vraiment, et même pas du tout pour certains d’entre eux.

Pourquoi ? Parce que le Québec exigera que vous puissiez, dans le cadre de la demande de votre CSQ, apporter des documents ou vos deux noms vont apparaître dessus.

Donc si vous faites les factures, essayez d’avoir des factures ou vos deux noms apparaissent. Ce sont des factures qui datent de minimum 12 mois et à date d’aujourd’hui, pour montrer, bien entendu, votre relation. Et encore, pour rajouter encore un petit peu plus et corser la situation, assurez-vous que les adresses soient clairement indiquées également.

Donc quand vous avez un compte bancaire, n’attendez pas non plus de l’ouvrir le dernier mois pour pouvoir le présenter comme justificatif.

Donc, dès que vous arrivez au Canada, au Québec, précisément ouvrez tout de suite votre compte bancaire commun, donc il faut que ce soit un compte commun, et ensuite que votre banquier puisse, par exemple, vous donner un certificat ou vos deux noms apparaissent dessus afin de prouver votre statut de conjoints de fait. 

Donc, il y a une multitude de choses à faire. Bien entendu, si vous avez besoin d’informations, quoique ce soit, vous savez qui contacter.

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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.