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Comment recruter à l’international malgré l’obligation des tests Pré-Covid ?

Les tests Pré-Covid sont une contrainte dans la logistique du recrutement international vers le Canada et le Québec. Les travailleurs étrangers, les employeurs et les agences de recrutement international et d’immigration sont dépendantes des choix des ministères. Mais certaines solutions pourraient être mises en place en lien avec IRCC afin de simplifier les processus.

Les contraintes des tests Covid pré-départ dans le cadre du recrutement international

Transcription du contenu de la vidéo Comment recruter à l’international malgré l’obligation des tests de dépistage de la Covid ?

Cette vidéo de PHOENIX-GMI explique ce que les tests pré-covid avant d’arriver au Canada ou au Québec ont changé pour les candidats. Les candidats, ce sont les futurs travailleurs étrangers temporaires qui ont été recrutés par une entreprise québécoise dans le cadre d’un recrutement international et qui attendent d’arriver sur le sol canadien pour valider leur permis de travail.

De nouvelles mesures sanitaires pour les voyages se sont ajoutées aux anciennes, comme le confinement. Il s’agit des tests Pré-Covid avant le départ. Ils seront bientôt rejoints par d’autres mesures. Mais en attendant, cela a déjà bien compliqué les procédures d’immigration des candidats, avec un impact aussi sur les employeurs, mais aussi sur les agences d’immigration, qui, comme nous, assurent (entre autres) les procédures de voyages.

Avant l’arrivée des restrictions sanitaires concernant les voyages, nous avions un processus assez simple. Pour rappel, nous préparions en amont tous les documents dont le candidat avait besoin. Nous les lui envoyions par courriel. Il les amenait avec lui en vol afin de les présenter à l’agent de douane à son point d’entrée sur le sol canadien, afin que ce dernier valide son permis de travail.

Une fois que le candidat avait reçu son permis de travail de l’agent de douane, son employeur ou notre équipe, l’accompagnait jusqu’à son domicile, et il pouvait rapidement rejoindre son lieu de travail, et commencer à y travailler pour notre client employeur qui l’avait recruté.

Les documents contenus dans les instructions de départ, que nous confions au candidat pour l’agent de douane, dépendaient du profil de candidat, mais cela pouvait contenir par exemple l’EIMT, un CAQ, un contrat de travail, le CV ou tout autre document nécessaire pour rassurer l’agent de douane au point d’entrée sur le sol canadien.

Par contre, lorsqu’en mars 2020, les autorités d’immigration canadiennes, ont commencé à mettre en place progressivement des restrictions de voyage, nous avons adapté nos instructions. Désormais, la trousse d’instruction que nous remettons à tout candidat, est divisée en deux parties. La première est destinée au départ et permet l’embarquement. La seconde est destinée à l’obtention du permis de travail, et contient les informations sur la quarantaine et ses conditions.

La mesure des tests pré-covid engendre une logistique supplémentaire pour notre organisation et pour le travailleur. Pour le candidat, c’est une démarche qui s’ajoute à une situation intense. Ils sont sur le point de tout laisser derrière eux pour déménager à des milliers de kilomètres, ils doivent s’organiser sur le plan émotionnel.

Pour notre organisation, c’est aussi une logistique sur le terrain. Par exemple, nous avons identifié, pour chaque pays de départ des candidats, la liste des laboratoires les plus fiables et les plus accessibles.

Le candidat doit s’y rendre, revenir chez lui et recevoir les résultats des tests, qui doivent être négatifs, pour pouvoir prendre l’avion pour le Canada. Tout cela à moins de 72 heures du départ. Et il faut aussi prendre en compte qu’ils n’habitent pas tous en ville et sont parfois à 15 ou 20 heures de route de l’aéroport international de leur pays.

Le temps est donc « chronométré » et le système a dû être entièrement réorganisé en conséquence.

Chez PHOENIX-GMI, nous louons le travail remarquable de nos équipes. Elles ont réussi à gérer, dès l’application de cette nouvelle mesure, et dans un temps record, toute la logistique pour assurer les départs qui avaient déjà été prévues, et alors que nous ne pouvions pas décaler les dates de vol. Il est définitivement certain que les instructions et les suivis de préparation demandent davantage d’efforts que les autres dossiers que nous montons.

Sans compter que c’est une charge financière supplémentaire pour les employeurs, qui doivent défrayer les honoraires du laboratoire médical, et attendre la fin du confinement en quarantaine de leur travailleur étranger temporaire avant qu’il vienne dans leur entreprise.

Maintenant, nous comprenons parfaitement la légitimité de cette démarche. Elle a été faite pour limiter, voir stopper, les voyages non essentiels. Et elle est là pour éviter les conséquences sanitaires que ces voyages peuvent entrainer. Par contre, cela a été imposé de manière drastique, sans considérer la situation particulière des candidats, qui viennent exclusivement pour des motifs économiques.

L’état pourrait mettre en place des mesures complémentaires pour les travailleurs étrangers temporaires après leur arrivée au Canada.

Il a mis en place le test obligatoire à l’arrivée au Canada. À l’issue du résultat, si le test est négatif, les travailleurs pourraient être dispensés de terminer leur quarantaine en confinement afin de se rendre immédiatement sur leur lieu de travail.

Ils arrivent sur le sol canadien pour participer aux services essentiels. Les faire attendre plusieurs jours quand c’est évitable n’est pas forcément cohérent. Car si certaines professions peuvent être effectuées depuis le confort de leur maison, la présence sur le lieu de travail est obligatoire dans beaucoup de secteurs. Pendant ce temps-là, les candidats ne participent pas à relancer ou à soutenir notre économie.

Aussi longtemps, donc, que la mesure concernant les tests pré-covid avant le départ est maintenue, nous pensons que les autorités d’Immigration Canadiennes, devront s’organiser avec le Ministère des Transports. Il est vraiment important qu’avec les autres ministères, ils puissent établir une mesure complémentaire, qui puisse apporter un peu plus de souplesse à ces travailleurs qui ne sont vraiment pas des personnes qui « abusent » des voyages.

Enfin, ajoutons que depuis le 22 février 2021, les restrictions de voyage se sont renforcées. Dorénavant, toute personne qui arrive au Canada par voie aérienne doit passer des tests complémentaires avant, mais aussi après son arrivée. Elle devra également se confiner 3 jours à ses frais dans un hôtel désigné par le gouvernement canadien, avant d’effectuer ses 14 jours de quarantaine à son domicile.

Heureusement, il existe des exceptions à cette nouvelle obligation et chez PHOENIX-GMI, nous guidons nos clients selon les particularités de leur contexte.

Aussi, nous sommes heureux de pouvoir nous adapter avec agilité à toutes ces situations pour continuer d’assurer une logistique efficace.

Mais ce que nous retenons de cette expérience, c’est que comme toujours, en matière d’immigration, le plus important est de :

  • faire preuve d’organisation, tout en restant alerte et vigilant
  • d’avoir une équipe pluridisciplinaire et d’être bien implanté dans les différents bassins d’emploi,
  • et d’être très prévoyant !

Alors merci aux employeurs et aux candidats qui nous font confiance !

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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.