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La saga du PEQ nous a fait vivre un début de mois de novembre très torride en termes d’émotions et de décisions…

Un pas en avant, un pas en arrière sur fond de cacophonie et un bouclier humain qui s’est mis en place tellement les mesures imposées à la soi-disant nouvelle mouture du PEQ étaient excessivement déraisonnables !

Je pense que si quelqu’un voulait se tirer dans le pied… c’est un modèle à s’inspirer ! Mais quel brin de raisonnement est-il passé entre les deux oreilles de certains fonctionnaires zélés ?

Pourquoi avoir choisi à un moment aussi critique, alors que le Québec vit une pénurie de main-d’œuvre quasi surnaturelle, de changer les règles du jeu et de tuer… sa poule aux œufs d’or ?

L’erreur des politiciens a été de continuer à s’acharner sur le mot « immigration » ! Oui, on veut l’immigration comme ci, comme ça, bien intégrée, en prendre soin, etc. mais lorsqu’on passe à côté de l’essentiel, c’est plutôt l’aveuglement !

Prenons comme exemple le déploiement à grandeur du Québec de la représentation du MIFI (Ministère de l’immigration, de la francisation et de l’intégration). Comme les champignons, ils ont recruté, recruté et ça a «pop-upé» de partout…

Plein de gentils agents qui se plient en quatre pour aider les employeurs à les conseiller et recruter à l’international mais… du temps qu’ils acquièrent de l’expérience, comprennent que leur intervention est tresses limitées, il y aura de l’eau qui sera passée sous les ponts et se rendre compte qu’ils ne serviront pas à grande chose car… la politique du gouvernement leur impose de vivre dans un paradoxe…

On fait venir des immigrants pour « renflouer » les entreprises, mais aussi, on les laisse repartir parce qu’une grande partie parmi eux ne pourra jamais obtenir la résidence permanente !

Les étudiants internationaux qui sont venus spécifiquement au Québec sont montés au front et ils ont réussi ! Certains parmi eux sont ici, car ils sont venus étudier volontairement au Québec dans un contexte nord-américain… Les années passent et le pays d’origine de plusieurs entre eux ne les intéresse plus ! Ils ont une « blonde », parfois un enfant, un travail… simplement une vie québécoise qui leur convient !

Ceux-là sont ceux qui sont les « innocents » et véritables victimes de la Saga PEQ ! Vous avez également la catégorie des étudiants qui, pour eux, étudier était la voie directe pour s’installer au Canada ! Et oui… j’utilise le mot « Canada » !

Dans la mesure que le programme de résidence permanente était rouillé, bouché au Québec depuis ces quelque 4 ou 5 dernières années (je ne sais même plus tellement il y a eu des affaires que nous ne voulons plus savoir !), pour ces personnes… devenir étudiant au Québec leur ouvrait GRAND la porte d’entrée… Les études étaient la clé en or pour ouvrir la porte du Québec et rentrer dans la cour du Canada !

Et… vous l’avez compris, ce sont ces étudiants-là que le gouvernement s’est dit qu’il fallait peut-être arrêter de leur donner la clé ! Par contre, de là, à mettre des mesures drastiques comme la fameuse liste des programmes d’études qui pourraient passer pour le PEQ est vraiment du n’importe quoi, frisant le ridicule !

Comme on dit en bon français… « les étudiants ont ouvert leur grande gueule et avec raison ! Ceux qui se sont mis au front, ont créé un groupe Facebook très virulent et efficace, ils ont rallié la population à leur cause, mais surtout, pour moi, ce sont réellement ces étudiants qui sont victimes d’une mesure sauvage, aussi directe et sans façon !

Maintenant, pour les autres étudiants dont l’objectif était en premier lieu un plan d’immigration à long terme, il faut se mettre dans le contexte… L’immigration est un privilège et non pas un droit ! Certes, le gouvernement, que ce soit le fédéral ou le provincial, n’a envoyé à personne un carton d’invitation gaufré sur du papier doré.

C’est vous qui avez décidé et procédé à l’obtention de votre permis d’étude et venu vous installer tranquillement, confortablement, avec vos enfants, vos biens… faire ce petit programme d’étude pour… basculer vers la résidence permanente… Et le MIFI n’est pas dupe. Il a compris le jeu, mais pour pouvoir contrôler… il a fait n’importe quoi ! Il s’est tiré dans le pied ! En voulant faire partir les mouches, il a renversé le plat !

Loin de moi l’idée de la critique, mais j’essaie de voir et comprendre les raisons pourquoi tout d’un coup, ils essaient de faire l’opposé de leurs intentions initiales, de compliquer les choses alors qu’en août 2018, ils avaient, au contraire, allégé et agrandi le cercle des personnes admissibles au PEQ, comme pour les conjoints par exemple !

J’arrive au bout de mon raisonnement… On parle d’avenir avec les étudiants, mais qu’en est-il des travailleurs étrangers temporaires ? Savez-vous que si le PEQ ne fonctionne pas pour eux, une très large majorité devra repartir ! et pourquoi ? Tout simplement qu’ARRIMA est loin d’être parfait et que les candidats ne pourront jamais passer par la grille de sélection dont ARRIMA est basé !

Savez-vous que si une personne n’a pas son secondaire 5, il est éliminé ? donc il suffit que votre travailleur fétiche (vous savez… celui qui est le seul à vous remplacer quand vous n’êtes pas là et vous pouvez compter sur lui comme la prunelle de vos yeux !) qui ne maitrise pas la langue de Molière de façon suffisante, qui n’a pas son secondaire 5, dont son épouse parle également un français de rien du tout, et en bonus… qu’il soit proche de la quarantaine… et bien, vous pouvez déjà lui acheter son billet d’avion pour le retourner chez lui ! Voilà ce qu’est ARRIMA…

Mesdames et Messieurs les politiciens, vous avez beaucoup de choses à gérer dans un gouvernement ! Laissez-nous du répit et que nous puissions respirer un peu ! Arrêtez de vous acharner sur même ce qui marche et fait votre affaire ! Comme disait Boucar Diouf dans son edito de cette semaine :

« À vouloir absolument réaliser ses promesses de baisser les seuils d’immigration à 40 000, le gouvernement s’est acharné au mauvais endroit. C’est l’histoire du bistouri d’un dégraisseur qui s’attaque aux muscles, parce qu’il ne trouve plus suffisamment de gras à couper pour satisfaire une promesse majeure. »

Je vous invite à lire tout l’article, il dit tout haut ce que beaucoup parmi nous pensons ! Un délice ! Merci Monsieur #BoucarDiouf !

Mesdames et Messieurs, je m’adresse à nouveau à vous… Votre promesse majeure est d’assurer des emplois, une économie stable, une vie sociale saine. Vous avez assez touché à l’immigration et dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre majeure dans laquelle nous sommes pris jusqu’au cou… ce n’était vraiment pas le moment de jouer avec ça !

Vous avez d’autres chats à fouetter, d’autres ministères à gérer, du développement… et laissez tranquille nos temporaires pour qu’ils continuent à s’intégrer dans notre tissu social sans se sentir menacé dès que l’ombre d’un Ministre passe…

Voyons quel va être le prochain Tome de la Saga PEQ? Qui vivra verra !

À bon entendeur…

Selin Deravedisyan-Adam, CRIC


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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.