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Le test Covid complique les démarches des travailleurs étrangers temporaires

Alors que l’arrivée des travailleurs étrangers temporaires est soumise à des exigences drastiques par décret gouvernemental, l’entrée en vigueur, depuis le 7 janvier 2021, du test Covid-19 pré-départ rend les démarches d’arrivée au Canada encore plus laborieuses, tant pour les entreprises que pour les travailleurs étrangers temporaires.

Avant que la COVID n’affecte nos vies, lorsqu’un candidat obtenait ses documents réglementaires, il pouvait simplement entrer au Canada en présentant les instructions que nous lui avions préparées. Depuis que les mesures sanitaires en lien avec la Covid ont été mises en place, les procédures avant le voyage et à l’arrivée sont devenues très complexes.

Des procédures d’immigration complexifiées avec les mesures sanitaires

En général, avant la Covid, les informations et documents transmis au travailleur étranger temporaire étaient l’EIMT et le CAQ, et d’autres documents comme la conformité d’offre d’emploi, le contrat, une lettre de l’employeur qui confirme que le poste est toujours disponible, le CV, les diplômes et tout autre document pour éviter les embûches au point d’entrée.

Lorsqu’en mars 2020, les autorités d’immigration canadiennes, IRCC, ont établi les décrets et publié les mesures mises en place sur les restrictions de voyage et par la suite les consignes concernant la quarantaine à l’arrivée des voyageurs, nous avons adapté nos instructions à ces paramètres.

La trousse d’instruction que nous remettions à tout travailleur étranger temporaire a été divisée en deux parties bien distinctes. La première est destinée pour le départ. Elle permet l’embarquement avec l’agent de la compagnie d’aviation. La seconde trousse est destinée à l’obtention du permis de travail. Elle est enrichie avec les informations concernant la quarantaine et ses conditions. Elle contient les obligations de l’employeur, les mesures appliquées de la CNESST et sert aussi à rassurer les agents des services frontaliers qui délivrent le permis de travail sur le fait que tout est sous contrôle.

Un test Covid destinées initialement aux vacanciers qui coutent aux employeurs de travailleurs étrangers temporaires

La nouvelle mesure mise en application en début d’année concernant le test négatif COVID est une mesure générale qui s’applique à Monsieur Madame Tout le Monde mais par ricochet, les travailleurs étrangers temporaires sont directement touchés.

En effet, que ce soient les employeurs, les travailleurs ou même nous, le représentant autorisé, nous devons nous conformer à cette étape supplémentaire.

Tout d’abord en termes de coût, c’est une charge supplémentaire pour les employeurs qui doivent défrayer les honoraires du laboratoire médical, mais aussi la logistique de voyage si les candidats doivent se déplacer dans une ville à moins de 3 jours de leur départ vers le Canada.

Cela peut représenter facilement plusieurs milliers de dollars en frais supplémentaires. Mais pour nombreux employeurs, qui ont déjà «investis» des montants important dans toutes les procédures, et qui subissent une perte de revenus due à un manque de production, si c’est le paiement de leur salut, ils règlent la facture sans rechigner…

Nous sommes devant un couteau à double tranchant. Suis-je prêt, en tant qu’employeur, à remettre en question toute ma production à venir pour 250$ de plus par employé, soit moins de 10 sous de l’heure en sus du salaire horaire de cet employé ? Non, et cet argument ne pourra pas peser bien lourd à l’oreille des Ministères. Bien au contraire, ce sera une confirmation que la mesure est plus que légitime pour protéger la société canadienne dont l’employeur fait partie.

Car finalement, les questions essentielles que l’employeur se posent sont les suivantes.  Quel est mon besoin ? Dans quelle mesure le travailleur étranger va-t-il y répondre?

L’employeur est donc coincé avec la question financière, mais il y a d’autres conséquences.

Les travailleurs étrangers temporaires et la logistique du test Covid

La situation vécue par les candidats qui s’apprêtent à partir ne doit pas non plus être ignorée. Le mot d’ordre est simple. Il faut qu’ils s’organisent non seulement à titre personnel mais également sur le plan émotionnel.

Ce changement de vie est déjà un branle-bas de combat. Mais dans certaines parties du monde, la logistique locale des voyages vers l’internationale est déjà bien compliquée. À cela s’ajoute la COVID, une pandémie dont on connaît les impacts, et tous les travailleurs étrangers temporaires en sont touchés par les effets directs et indirects.

Intégrer cette nouvelle étape des tests Covid dans le parcours du combattant qui va du premier jour où leur recrutement a été confirmé à la date d’arrivée sur le sol Canadien leur demande littéralement de se transformer en héros !


Quant à nous, qui sommes les recruteurs et les représentants en immigration, le rôle de notre équipe aux opérations et à l’accueil, chez Phoenix GMI, a été particulièrement remarquable. Nous avons réussi à gérer, dans un temps record, toute la logistique en lien avec ces nouvelles mesures afin d’assurer les arrivées qui étaient déjà prévues, et alors que nous ne pouvions pas changer les dates de vol.

Notre équipe Colombienne, par exemple, a immédiatement établi un lien avec les laboratoires médicaux locaux autorisés à administrer le test de la COVID. Par prévoyance et surtout pour faciliter au maximum l’accès de ces lieux à nos 200 et quelques travailleurs qui doivent arriver, nous avons opté pour un groupe de laboratoires ayant pignon sur rue et établis dans toutes les villes à travers la Colombie. Le vol principal de départ vers le Canada se faisant à partir de Bogota, le temps est «chronométré» et le système a dû être entièrement réorganisé en conséquence.

La première semaine, nous avions un bonus de 24h de plus pour les voyageurs en provenance de la Colombie mais maintenant, nous restons dans la fenêtre des 72h. Quant à nos travailleurs qui sont arrivés de Belgique ou de l’Île de la Réunion, les tests ont été également organisés de façon stratégique, insérés dans toutes les procédures et instructions avec un suivi méthodique. D’après le témoignage de notre équipe, il est définitivement certain que les instructions et suivis de préparation demandent davantage d’efforts que les dossiers que nous montons pour les demandes de permis de travail, visa et autres EIMT et CAQ.

Quoiqu’il en soit, s’il y a une chose à retenir, en matière d’immigration, preuve en est qu’il faut rester non seulement sur ses gardes, toujours alerte et vigilant mais surtout prudent et si je peux me le permettre, travailler avec une équipe de confiance comme nous le sommes.

Une mesure légitime mais qui mériterait des ajustements

Maintenant, pour approfondir la question, loin de nous l’idée de critiquer cette mesure qui est tombée brutalement du jour au lendemain. Dans le contexte actuel, elle est compréhensible et légitime.

Par contre, l’imposer de façon aussi drastique et ce, sans aucune considération analogue, est quand même très risqué, bien que ce soit malheureusement pratique courante.

Il aurait été apprécié d’envisager des mesures complémentaires pour les travailleurs étrangers temporaires après leur arrivée au Canada, car ceux-là ne reviennent pas de vacances du Mexique.

Par exemple, un nouveau test dans les 72 heures aurait pu être rendu obligatoire une fois sur place au Canada et à l’issue du résultat, les travailleurs auraient été dispensés de terminer leur quarantaine en confinement. Ça aurait été du donnant-donnant !

Ce qu’il faut comprendre, c’est que pour certaines professions qui peuvent être effectuées depuis le confort de leur maison, il y a des secteurs dont la présence sur les lieux de travail reste obligatoire. En effet, dans le secteur agricole ou manufacturier par exemple, les travailleurs, une fois leur permis de travail émis, doivent se rendre immédiatement opérationnels.

D’où le raisonnement suivant. Si un test pré-départ est effectué et qu’un second est effectué à une période courte, déterminée par les autorités de Santé publique, ces précieux collaborateurs pourraient se rendre immédiatement sur leur lieu de travail et permettre à notre économie canadienne d’évoluer.

N’oublions pas en effet que ces travailleurs arrivent sur le sol canadien pour participer aux services essentiels. Les faire attendre plusieurs jours quand c’est évitable n’est pas forcément cohérent.

Il faut savoir par exemple qu’il existe dans les décrets émis par le Gouvernement canadien des mesures qui permettent d’être dispensé de la quarantaine, voire même du test Covid pré-départ.

Et une entreprise qui a décroché un contrat concernant la fabrication, par exemple, d’équipements ou matériels destinés aux autorités de santé publique, peut faire entrer tous ses travailleurs étrangers temporaires au Canada, même ceux qui ne sont pas listés sur les CNP autorisés dans la liste des travailleurs essentiels.

Disons que le système, maintenant que nous vivons des hauts et des bas depuis un an, est plutôt basé sur le principe de l’URGENCE plutôt que sur celui de l’ESSENTIEL.

Une cohésion entre les ministères pour soutenir le recrutement international

Si la mesure concernant les tests pré-départ est maintenue, et tout semble porter à croire qu’elle restera, voire s’amplifiera, il sera nécessaire aux autorités d’immigration Canadiennes, soit IRCC, de mettre son grain de sel et pourquoi pas le poing sur la table auprès du Ministère des Transports.

En effet, preuve en est que les Ministères travaillent souvent en silo et qu’IRCC s’est retrouvée prise dans le mouvement avec ce nouveau volet à gérer.

Pour nous remettre dans le contexte, je rappelle que la mesure des tests pré-départ a été établie pour provoquer des complications, mettre des bâtons dans les roues, si je peux m’exprimer ainsi, à tout voyageur vers le Canada et visant spécifiquement ceux qui aiment partir en vacances et revenir avec des «touristes» qui s’appellent COVID-19.

De ce fait, il est vraiment important qu’IRCC puisse établir une mesure latérale, ou complémentaire, qui puisse apporter un peu plus de souplesse pour ces travailleurs qui ne sont en aucun cas dans le collimateur des personnes qui «abusent» des voyages.

Nous avons parmi nos travailleurs tellement de familles qui sont séparées et attendent de retrouver les leurs depuis le printemps 2020. Leur patience est sans fin, mais ils connaissent les conséquences de tout voyage et surtout des risques de retours incertains…

Une mesure parmi beaucoup d’autres en immigration

Enfin pour finir, n’oublions pas cette présente mesure des tests pré-départ n’est qu’une mesure de plus, ou de trop pour certains, mais elle n’est qu’une seule goutte parmi toutes celles que nous avons eues mais aussi parmi celles qui vont arriver !

Notre rôle en tant que professionnel de l’immigration est donc de conseiller les employeurs et les candidats de la façon la plus sécuritaire possible en ces temps difficiles, afin qu’ils s’arment suffisamment pour dépasser cette situation dont le seul vrai «patron», en ce moment, est malheureusement la COVID-19.


PHOENIX-GMI offre des services en recrutement international et en immigration pour les entreprises québécoises et canadiennes, et les candidats voulant réaliser un projet de vie au Canada.

Notre équipe pluridisciplinaire, rigoureuse et dévouée, met en place des stratégies concrètes et personnalisées pour ses clients.

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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.