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Chaque année, à la même période, je me dis qu’il faut absolument que je rédige un texte sur une retrospective de l’immigration canadienne… Qu’est ce qui s’est passé, ce que nous avons vécu mais aussi ce qui nous attend… Les années ont défilé sans que ma plume ait bougé !

Cette année, m’y voici ! Il me fallait de l’inspiration et j’ai décidé, comme à mon habitude, de vous donner mon «humble» avis sur les différents évènements qui se sont déroulés, autant au Québec qu’au Canada.

Bien que l’année comporte 12 mois ou 365 jours, ce n’est que ces dernières semaines que beaucoup de choses ont commencé à bouger.

Côté fédéral, le Ministre de l’Immigration (IRCC), McCallum, nous annonce que le pointage pour la classification de l’Entrée Express change ! Pas des moindres et surtout un changement radical pour les personnes qui voulaient bénéficier du pointage de l’offre d’emploi permanente avec ses 600 points bonus ! Même s’il n’est plus nécessaire de déposer une demande d’EIMT aux fins de la résidence permanente, tout détenteur de permis de travail, selon les critères, se voit attribuer un pauvre 50 points, à moins qu’il ne soit un exécutif pour en chercher 200 ! Conclusion… Si vous commencez à faire vieux (après 30 ans !), parlez moyennement une des deux langues officielles et que votre niveau d’étude est loin d’être un Doctorat, vous perdez sur toute la ligne…. Même l’expérience canadienne, ne vous apportera pas plus de points ; bien au contraire, vous êtes assis entre deux chaises…

Certaines provinces vont pouvoir récupérer cette clientèle, non seulement déjà établie dans leur province mais qui travaille et surtout paie des impôts. Par conséquent, le programme de désignation des provinces, communément appelé «PNP», depuis les changements réglementaires du moins de novembre, devient le nouveau sucre en orge pour ces âmes perdus de la résidence permanente… Être dans les limbes, c’est ce qui les qualifierait ! Entre le Paradis et l’Enfer !

Tout récemment, à la mi-décembre 2016, l’Honorable John McCallum, arrive avec la Nouvelle qui nous tombe du ciel, tout enrobée de papier brillant ! Un vrai bonbon ! Le gouvernement Trudeau met fin à la limitation des 4 ans pour les permis de travail ! Alleluia ! Amen ! Je ne sais plus quel Saint remercier pour cette nouvelle. Si vous saviez, le stress, que cette mesure a fait vivre ces 5 dernières années aux employeurs, employés et… les gens qui font ma profession, nous pourrions compter nos cheveux blancs par centaine ! Les mesures ont été draconiennes, sans mesure, d’une totale injustice et surtout aucune prise en compte des aléas des employeurs pour se trouver des travailleurs qualifiés ou… même des journaliers !

Le travail temporaire est le levier de l’économie canadienne et les mesures qui avaient été instaurées frôlaient le sabotage pour plusieurs employeurs, en région, sans relève… Nous avons vécu dans les années antérieures des épisodes farfelues mais vraiment pas drôles pour les employeurs… Par exemple, le plus mémorable… Le gel des postes de cuisinier en restauration ! Ce fut une panique inimaginable ! J’ai été pas mal au brancard à l’époque pour planifier des solutions. Aujourd’hui, les cuisiniers, au Québec, par exemple, font partie de la liste des professions reconnues en pénurie !

Pour fermer le volet fédéral, avant de parler du Québec, d’autres changements ont été également annoncés… Tout d’abord, les enfants à charge !

Mon petit dernier, Adrien, a 19 ans ! Il vient de rentrer à l’Université… C’est encore un enfant ! Si jamais je dois partir vivre dans un autre pays, comment peut-on me demander de ne pas l’inclure dans ma demande d’immigration ? C’est pourtant le cas au Canada ! Les mesures qui ont été implantées depuis quelques années pour limiter l’âge des enfants à charge à 18 ans (inclus) a provoqué un tollé mais l’ancien gouvernement n’avait pas bougé d’un pouce ! Merci à l’Honorable McCallum de prendre en considération la question et établir le retour à un âge plus adapté en 2017 !

La Citoyenneté également est en train de se remettre sur le droit chemin ! Idem, le gouvernement précédent avait établi des règles tellement stricts qu’il fallait presque être né canadien pour devenir canadien ! Le décompte des périodes sur un permis temporaire sera de nouveau pris en considération, l’âge pour les tests linguistiques révisée et surtout retour aux 4 ans de résidence avant de déposer la demande de citoyenneté !

Le parrainage également vient de subir un lifting ! Tout d’abord pour celui des conjoints et époux…

Tout le monde pense que faire un dossier de parrainage, c’est gribouiller des formulaires !! Que nenni !! Il faut choisir la catégorie, les bons formulaires, s’assurer que les faits et éléments établissant la relation amoureuse prédomine les intentions de vivre au Canada etc… La nouvelle formule se veut avec une meilleure organisation des formulaires et des étapes pour réduire surtout la durée de traitement dans un maximum de 12 mois ! Merci Honorable McCallum !

Le parrainage est également un moyen pour faire venir ses parents et grand-parents ! Les règles sont très strictes et tant mieux. Toutefois, un quota avait été établi ces dernières années, pour 5.000 dossiers, ensuite de 10.000, premier arrivé, premier servi, au 1er janvier… Maintenant, comme des petits poissons, les candidats seront dans un bassin, à attendre que le Ministère les repêche pour que les dossiers puissent être ouverts et traités !

Comment finir sans parler du Québec… J’ai beau parfois critiquer certains fonctionnement du MIDI (Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion) pour finalement toujours rester en admiration devant son programme de résidence permanente ! Le MIDI me fait penser à la Fable de Lafontaine, le lièvre et la tortue… Le lièvre, c’est l’IRCC et la tortue, c’est le MIDI ! Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! Pendant que le Fédéral fait, défait et refait son programme d’Entrée Express, le Québec, tranquillement, doucement, non seulement maintien les règles du merveilleux PEQ mais également avance tout doux vers son nouveau système de Déclaration d’intérêt ! Entre-temps, il y a eu, quand même des petits ratés, il faut se l’avouer comme le nouveau système en ligne, sur quota, pour les demandes de CSQ. Un flop avec des «glou-glou-glou» puis ensuite un mécontentement sur la question des connexions instantanées ! mais… la Tortue avance et avance… et je gage que le système de Déclaration d’intérêt va nous épater !

Il faut également reconnaitre que Mme Weil, notre Ministre de l’Immigration, a toujours soutenu ses dossiers face aux décisions drastiques du Gouvernement fédéral de ces dernières années. Elle a été à l’écoute des employeurs, des régions, a rencontré les Ministres fédéraux pour les questions relatives aux travailleurs temporaires… Merci Mme Weil ! Avec la nouvelle planification en matière d’immigration 2017-2019, il y a des enjeux majeurs qui seront sur l’échiquier ! Que ce soit le programme des Entrepreneurs qui fait l’objet d’une refonte totale (dans les carnets de travail depuis au moins 4-5 ans !), la régionalisation avec des mesures pilotes pour faciliter la rétention, les résidences permanentes, voire des programmes temporaires adaptés, nous avons vraiment besoin de votre implication et support, Mme Weil…

Quant à nous, Représentants (avocats ou Consultants réglementés)…, j’ai l’impression que nous étions dans une vraie galère, en train de ramer, ramer, dans une tempête et un océan déchainé… Est-ce que je vois le beau temps à l’horizon ? Nos bras sont meurtris par ce que nous avons vécu ces dernières années mais nous gardons le moral ! Même si les nouvelles mesures implantées ou révisées, que ce soit au niveau du pallier fédéral que provincial, ne sont pas toujours ce que l’on espérerait mais, au moins, nous sommes sur une tendance positive… Le train était déraillé ! Maintenant, il est remis sur la bonne voie avec tous nos espoirs et meilleurs voeux pour 2017 !

Selin Deravedisyan-Adam, CRIC


PHOENIX-GMI offre des services en recrutement international et en immigration pour les entreprises québécoises et canadiennes, et les candidats voulant réaliser un projet de vie au Canada.

Notre équipe pluridisciplinaire, rigoureuse et dévouée, met en place des stratégies concrètes et personnalisées pour ses clients.

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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.