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Demande d’EIMT et CAQ

S’il y a bien un point sensible dans une demande d’EIMT et CAQ, c’est bien la question relative à l’affichage du poste en conformité avec les exigences de Service Canada.

Combien de fois n’ai-je reçu dans mon bureau des appels d’employeurs se lamentant sur leur sort et totalement choqués par le refus de leur demande d’EIMT/CAQ à cause d’un petit détail sur l’affichage ?

Faisons l’autopsie d’une demande refusée à cause de la non conformité de l’affichage.

Monsieur Pierre est propriétaire d’un atelier d’usinage. Il passe religieusement des annonces depuis plus de huit mois pour recruter quatre machinistes et trois soudeurs-assembleurs. Il a sollicité dernièrement les services d’une agence de placement pour augmenter la visibilité des postes offerts, car Monsieur Pierre a besoin de travailleurs connaissant leur métier, mais il n’y en a pas assez pour recruter au Québec ! Il a entendu dire que Service Canada exigeait que le poste soit affiché en continu sur le site d’Emploi Québec.

Le principe de l’affichage est de permettre aux talents canadiens et résidents permanents de pouvoir postuler en priorité à ces offres d’emploi. Finalement, Monsieur Pierre, trouve deux machinistes et un soudeur-assembleur qui font son affaire. Son adjointe remplit minutieusement les formulaires de demande d’EIMT et CAQ pour un des machinistes seulement et le soudeur car ils ne sont ni résidents permanents et encore moins Canadiens !

Elle appelle les Ministères, lit attentivement les informations en ligne concernant le Programme des travailleurs étrangers temporaires, s’assure que les indications reçues et lues sont conformes et expédie ses demandes à Service Canada et le MIDI !

Quelques semaines plus tard, Monsieur Pierre reçoit une télécopie envoyée par Service Canada et le MIDI qui l’informe que sa demande est refusée car il n’a pas effectué le processus de recrutement selon les règles de l’affichage.

Ne comprenant rien à la situation, d’autant plus qu’il avait reçu les accusés de réception et les reçus de paiement, il tente de joindre l’agent qui lui a émis le refus à Service Canada. Ce dernier prend à coeur la situation mais malheureusement une fois qu’un refus est émis, il ne peut plus prendre en considération les nouveaux éléments pour revoir sa décision (ça, c’était avant !). L’agent a fait son travail en respect des règles et critères qui sont pris en considération dans l’évaluation de la demande. Inutile de le blâmer et même s’il avait voulu l’aider, il ne peut plus intervenir.

Monsieur Pierre a-t-il fait son travail correctement ? Consciencieusement, oui, mais techniquement, non ! Il peut effectivement se plaindre sur son sort et sur tout ce qu’il doit recommencer à faire !

L’agent indique que l’affichage des postes de Monsieur Pierre présentait des lacunes.

Offusqué et mal pris de se retrouver à devoir attendre encore au moins deux mois pour avoir ces deux travailleurs précieux dans son entreprise, Monsieur Pierre n’a pas d’autre choix que de déposer à nouveau une demande mais en s’assurant de respecter à la perfection sa campagne d’affichage; tout comme les autres éléments qui sont évalués autant par Service Canada que le Ministère de l’immigration, de la diversité et de l’inclusion !

Résultat des courses, presque 6.000 $CAD de frais de gouvernement à payer pour les deux demandes (1.382$ x 2 postes x 2 demandes), un cinq à six mois de délais d’attente cumulée et un nombre incalculable d’heures de travail autant de la part de Monsieur Pierre que son adjointe pour comprendre, compléter et refaire une procédure pourtant si basique alors que l’un et l’autre ont autre chose à faire. Et ce, sans compter, les agacements, incertitudes et frustrations engendrées par le processus au complet. Finalement, le soudeur s’est désisté vu la longueur des procédures et le machiniste est arrivé au printemps au lieu de l’automne précédent !

L’affichage d’un emploi est tellement un point crucial dans notre cabinet que nous avons mis en interne des systèmes de contrôle à trois niveaux pour nous assurer que chaque employeur respecte les énoncés mais aussi les périodes d’affichage et les renouvellements pendant le processus.

Par conséquent, investissez votre temps et votre argent à bon escient pour gagner du temps et de l’argent !

À bon entendeur !

Selin Deravedisyan-Adam, CRIC

Spécialiste en mobilité internationale

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Selin Deravedisyan-Adam Cofondatrice Directrice de l’immigration et experte-conseil en mobilité internationale

Selin Deravedisyan-Adam

Cofondatrice

Directrice de l’immigration
et experte-conseil en mobilité internationale

[email protected]
514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 312

Parcours professionnel

Femme de terrain, pionnière et passionnée, Selin consacre sa carrière à la mobilité internationale depuis 1993. Sa vaste expertise et la crédibilité que le marché lui accorde puisent dans son histoire familiale. Elle-même enfant de l’immigration, elle est passée de la Turquie à la France, puis une fois adulte, de la France au Québec. Elle a baigné tôt dans l’administration, le travail social et la linguistique qui sont le propre des travailleurs qui soutiennent l’immigration.

Mariée en France à l’âge de 20 ans avec Christian, cofondateur de PHOENIX-GMI, elle immigre pour une deuxième fois et choisit la Ville de Sherbrooke au Québec comme terre d’accueil en 1999. Elle collabore à cette époque avec l’Institut d’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke puis est invitée par le ministère de l’Éducation à donner un cours aux adultes sur le lancement d’entreprises. En parallèle, elle développe son entreprise en mobilité internationale qui deviendra PHOENIX-GMI en 2013.

Dès 2008, Selin est consultante réglementée en immigration canadienne et obtient par la suite sa licence pour la province de Québec. Elle se positionne comme une référence en matière des statuts basés sur les permis de travail tant au Québec qu’au Canada. Québec International, un organisme paragouvernemental œuvrant dans la région de Québec et de Chaudière-Appalaches, lui demande de jouer les rôles d’experte-conseil, de formatrice, de participante à des tables de concertation et d’agente de développement stratégique auprès de ses membres.

En 2018, elle est élue présidente de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration pour le Québec. Cette nouvelle fonction l’amène à travailler directement avec les autorités d’immigration fédérale et provinciale, tout en s’assurant que la profession soit éthiquement et dignement représentée.

Aujourd’hui, elle initie son équipe aux procédures de recrutement international et de soutien à l’immigration. De surcroit, elle vit au quotidien son rêve d’aider des gens de tous les continents à vivre une immigration et une intégration sereines dans la société québécoise.

Christian H. Adam Cofondateur Directeur général et responsable du recrutement international

Christian H. Adam

Cofondateur

Directeur général et responsable du recrutement international

514 903 9959 ou
418 476 8381 – poste 311

Parcours professionnel

L’excellence marque depuis toujours le parcours de Christian. Étudiant d’origine arménienne, il immigre de Turquie vers la France où il poursuit avec brio des études en génie chimique. Après quelques années dans l’industrie du caoutchouc, il se positionne comme expert, dirige des laboratoires et voyage à travers l’Europe. Il diversifie alors ses activités vers des secteurs connexes : automobile, équipements militaires et santé.

En 1999, dans le contexte trouble de la guerre du Kosovo qui a des répercussions partout en Europe, il choisit d’immigrer au Québec avec Selin, cofondatrice de PHOENIX-GMI, et leurs enfants. Il dirige les laboratoires de recherche et développement de deux entreprises sherbrookoises, cheffes de fil dans l’industrie du polymère et s’initie à la gestion des ressources humaines et à l’administration en contexte syndiqué. En parallèle avec cette carrière florissante et cette intégration réussie, il développe des approches multiculturelles pour les adapter à des formations spécialisées en lancement d’entreprise et coache de nouveaux immigrants.

Sur cet élan de soutien à la mobilité internationale, il cofonde PHOENIX-GMI et lance en parallèle un cabinet-conseil dans le domaine du caoutchouc. Sa clientèle, provenant des différentes régions du Québec, le sollicite pour le recrutement de postes variés allant de la production à la finition de produits en passant par les procédés de qualité.

Christian fait aujourd’hui œuvre de médiateur interculturel. Il est LA personne qui excelle à orchestrer les solutions de recrutement international qui permettent d’une part, à nombre d’entreprises québécoises, de résoudre leur pénurie de main-d’œuvre et d’autre part, à de nombreux travailleurs spécialisés, de vivre leur rêve d’immigration au Québec.